Quelques exemples de pièces imprimées avec la A1 Mini.
Ce sont des pièces que j'imprime depuis des années. Mes pièces sont des éléments "mécaniques" ou des "supports", loin des créations artistiques (figurines, décors, etc.). Elles sont toujours "fonctionnelles" pour répondre à mes besoins.
Après la découverte du logiciel "Bambu Studio" et la bonne surprise de n'avoir rien à paramétrer (voir page : Bambu Studio) à part la température de la buse que je fixe initialement à 210° (choix personnel), j'ai simplement inséré ma pièce (STL) dans le logiciel, effectué une duplication et une organisation (automatique, avec un espacement de 1 mm entre les pièces) pour exploiter au maximum la surface d'impression.
J'ai choisi d'imprimer en mode "brouillon" (pour Bambulabs), correspondant à une hauteur de couche de 0,24 mm et un remplissage de 15 %. Pour mes pièces "mécaniques", imprimer à 0,2 mm de hauteur de couche ou moins n'est ni utile ni rentable (pour mes besoins encore une fois).
Génération du fichier 3mf, copie sur la carte SD (je n'utilise pas le Wi-Fi pour dialoguer avec l'imprimante, je m'abstiens de cette fonctionnalité pour le moment).
Côté imprimante, c'est toujours très simple : on insère la carte SD, on allume l'imprimante, on sélectionne le fichier à imprimer (écran tactile, visualisation du plateau qui sera imprimé, c'est le luxe) et on appuie sur "Démarrer".
Pour la première impression, je suis resté devant l'imprimante pour vérifier que la purge et la première couche étaient correctes. C'est tellement bien fait que dès la seconde impression, je lance et je pars.
L'imprimante est silencieuse. Les moteurs sont très discrets, et c'est finalement la ventilation (variable) de la surface en cours d'impression qui fait le plus de bruit. Comparé à mes Ender3, c'est le jour et la nuit.
Chauffe de l'imprimante
Après la première impression de 4 heures (avec un résultat parfait), je note que la table où est posée l'imprimante est tout de même chaude. Il y a des aérations sous la machine, mais il y a très peu d'espace entre le corps de la machine et le support. Lors de fortes accélérations, il y a aussi (de temps en temps) un bruit de claquement propagé par le plateau de la table où est posée l'imprimante.
Pour résoudre ce "problème" (qui n'en est pas vraiment un), j'ai utilisé les mousses de calage du carton de transport qui sont parfaitement ajustées à la machine, les ai recoupées pour gagner de la place et ne pas empêcher la bobine de PLA de se dérouler. La machine est ainsi surélevée, la ventilation est bonne, et cela filtre encore les quelques bruits résiduels.
Ultimes modifications (configuration impression)
Pour retrouver la même résistance mécanique habituelle de mes pièces, j'ai modifié les paramètres suivants :
Réglage du filament
- Température d'impression : 210° ("Première couche" et "Autres couches")
- Forçage des réglages : Levée Z lors des rétractions : 0,3 mm
Profil d'impression (Onglet "Traiter")
- "Résistance" -> Nombre de parois : 3
- "Supports" :
- Activer les support : Oui
- "Sur plateau uniquement"
Conclusion
Il sera bien entendu possible d'optimiser en jouant sur certains paramètres (mais d'expérience, on peut y passer des heures, et c'est parfois contre-productif !). C'est l'un des travers de l'impression 3D.
Ces ajustements viendront au fur et à mesure des observations et de l'apprentissage du comportement de la machine (par exemple, j'imprime un peu trop chaud, ce qui entraîne du "stringing" ou des "cheveux d'ange" sur les premières pièces que j'ai imprimées).
Ce ne sont que des "détails" mineurs et facile à "corriger".
Pour une imprimante que n'importe qui peut "monter" (le terme est d'ailleurs bien trop fort tant c'est simple) et qui fonctionne immédiatement sans nécessiter de modifications ou de réglages, que ce soit sur l'imprimante ou dans le logiciel fourni (en français), avec une qualité d'impression "de base" tout simplement très bonne, je n'ai aucun argument "contre".
Cerise sur le gâteau, avec un prix (hors promotion !) d'environ 200 € (comment font-ils ?), c'est tout simplement imbattable.
Je suis conquis.
J'ajouterais que si le système Bambulab permettant d'imprimer en multi-couleurs et/ou multi-matières (pour les versions d'imprimantes qui supportent le multi-matières) est aussi simple, qualitatif et facile à utiliser que cette A1 Mini... (et il semble que ce soit le cas), alors l'écosystème et les produits "Bambulabs" sont tout simplement incroyables.